La revanche et le “diktat”,http://ralphlaurenfemmewebscom/

polo ralph lauren,http://ralphlaurenfemme.webs.com/,polo ralph lauren“En 1918, le fait le plus marquant de cet armistice,ralph lauren pas cher, c’est qu’il est fêté dans la liesse aussi bien en France qu’en Allemagne. À Paris, des foules exubérantes déferlent dans les rues en chantant ‘Ah il fallait pas, il fallait pas, qu’ils y aillent…’,polo ralph lauren pas cher, une euphorie que les permissionnaires présents jugent d’ailleurs indécente,vetement homme. Ce qui est plus étonnant,polo ralph lauren, c’est que les villes allemandes,ralph lauren pas cher, elles aussi,ralph lauren pas cher, explosent de joie,ralph lauren soldes. Parce que le territoire allemand est intact,ralph lauren pas cher, que les autorités délivrent un message ambigu,polo ralph lauren pas cher, l’opinion n’a pas le sentiment d’avoir perdu la guerre. Le malentendu est complet,polo ralph lauren. Quelques jours plus tard,le Traité de Versailles,polo ralph lauren 2013, quand les conditions de l’armistice sont révélées,MASTERCARD SPECTACLES**,http://ralphlaurenfemme.webs.com/,polo ralph lauren pas cher, la colère éclate. L’occupation de la rive gauche du Rhin par la France,polo ralph lauren, l’une des clauses de l’armistice, est vécue comme un outrage,polo ralph lauren. Cette fureur,polo ralph lauren pas cher, attisée par l’état-major militaire, recèle déjà les ferments du nazisme et de la guerre suivante,polo ralph lauren.”

“Le haut-commandement allemand rejette en effet la responsabilité de la défaite sur les civils. Hindenburg et Ludendorff ont pourtant eux-mêmes réclamé l’armistice, car après la seconde bataille de la Marne,abbigliamento online, à l’été 1918,ralph lauren pas cher, ils ont compris que la guerre était perdue. Mais ils profitent des émeutes pour la paix qui ont eu lieu dans plusieurs villes pour affirmer,ralph lauren femme, comme Hitler le fera après eux,ralph lauren pas cher, que ‘l’arrière a trahi l’armée’ en lui plongeant ‘un poignard dans le dos’. Côté français,polo ralph lauren discount,le Traité de Versailles, il faut souligner qu’un conflit très dur a divisé l’état-major, Foch et Weygand obtenant l’arrêt immédiat des combats,polo ralph lauren, alors que Pétain plaidait en vain pour que les troupes partent à l’assaut de l’Allemagne,polo ralph lauren. Le 11 novembre, il pleure de dépit sur la victoire qu’on lui a ‘volée'”,polo ralph lauren boutiquen.

Par contre, on peut souligner un point commun à tous les belligérants : le retour des soldats va s’accompagner d’une vague durable d’hostilité envers les femmes, une réaction à leur émancipation relative durant les années de guerre.”

“La Grande Guerre” – l’Histoire continue,polo ralph lauren pas cher.

En quoi la Première Guerre Mondiale est-elle une guerre moderne ,polo ralph lauren pas cher?

En 2004,pull ralph lauren, MARC FERRO analysait la Première Guerre Mondiale dans une interview pour ARTE.

>> Lire l’interview

La revanche et le “diktat”

“Passé la célébration de la victoire, la France revient vite à la réalité : près d’1,4 million d’hommes sont morts, une partie du pays est en ruines, l’économie à genoux,Commentaire du Chef ,http://ralphlaurenfemme.webs.com/. Aucun de ses représentants ne veut d’une paix pacificatrice : il s’agit d’obtenir la revanche, d’autant que le pays vaincu est celui qui a le moins souffert. Le Traité de Versailles, qui aurait pu être plus dur envers l’Allemagne, ne va pas l’empêcher de se relever rapidement. Mais il suscite le ressentiment pour deux raisons. D’abord, le ‘droit des peuples à disposer d’eux-mêmes’ invoqué par les vainqueurs ne joue que quand il leur est favorable : l’empire austro-hongrois est démantelé, mais on fait fi des députés autrichiens, qui voté le rattachement à l’Allemagne. Ensuite, le texte impute à Berlin la seule responsabilité de la guerre alors que tous, même dans une moindre mesure, ont contribué à son déclenchement. Cette injustice va nourrir l’idée du “diktat”, que la propagande nazie bientôt fustiger à chaque 11 novembre.

Propos recueillis par Irène Berelowitch

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Marc Ferro

Auteur entre autres de La grande guerre : 1914-1918 (Gallimard, 1990) et de 11 novembre 1918 (Perrin, 2001), Marc Ferro a aussi dirigé l’ouvrage collectif Frères de tranchée (Perrin,d’accusations en tous genres,http://ralphlaurenfemme.webs.com/, 2005). Il a animé pendant plus de dix ans l’émission Histoire parallèle sur ARTE et vient de publier Mes histoires parallèles (Carnets Nord, 2011), couronné du Prix Saint-Simon.

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