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A la découverte du métier d’ agent de joueurs

Inconnus du grand public mais célèbres dans les travées du playerlounge, Karine Molinari (Octagon) et Nicolas Lamperin (IMG) illustrent par l’exemple la profession d’agent de joueurs. Proches des joueurs,ray ban, des entraîneurs,lunettes ray ban, des sponsors, des organisateurs de tournois et de la presse,oakely moins cher, ils agissent dans l’ombre pour mettre en lumière les intérêts de leur client,prix abercrombie.

Dans l’ombre pour une mise en lumière

Karine Molinari, agent Octagon à Paris et pour la France de Sébastien Grosjean, Michaël Llodra, Gaël Monfils, Gustavo Kuerten, Nicolas Kiefer, Tommy Robredo, Kenneth Carlson,lunette oakley, Amélie Mauresmo, Virginie Razzano et deux jeunes Jérôme Inzerillo et Josselin Ouanna, et Nicolas Lamperin, agent IMG de Richard Gasquet, Arnaud Clément, Nicolas Mahut, Julien Benneteau, Nicolas Escudé, Fabrice Santoro,oakley radar, Tatiana Golovin et deux jeunes Mathieu Montcourt et Gracia Radovanovic, illustrent par l’exemple cette profession capitale (avec et sans “e”) pour le bien-être économique, sportif, logistique et psychologique de leur joueur. Quand on parle agent, certains entendent souvent argent. Pourtant dans cette lettre en moins,oakley, l’aspect financier n’occupe qu’une place parmi tant d’autres. Paroles aux intéressés.

Agent logistique «Nous fournissons un service complet, cela passe par la gestion du quotidien, c’est-à-dire toute la logistique. Nous nous chargeons de la réservation des avions, des hôtels, des courts d’entraînement, nous nous assurons que le joueur a bien son visa, ses raquettes, ses tenues, les badges sur ses chemises,vente lunettes oakley, une voiture qui vient le chercher», énumère Karine Molinari (Octagon). Avant Roland-Garros, elle se charge d’environ 200 réservations d’hôtels après avoir vérifié les chambres et choisi les établissements. Pendant le tournoi, un bureau Octagon,Ray ban Wayfarer, situé dans l’hôtel, permet de répondre aux besoins des joueurs. Chez IMG,abercrombie femme, Nicolas Lamperin ne se charge pas de la logistique, cette tâche est attribuée à une de ses collègues, Sandrine Billat,carrera pas cher.

Agent d’affaires Contrats et garanties dans les tournois sont négociés par l’agent qui répercute les informations au joueur pour obtenir son aval. «Je m’occupe particulièrement des aspects contractuels (équipementiers, vêtements,Abercrombie & Fitch, raquettes à supprimer et remplacer par des contrats sportifs type équipementier et contrats publicitaires ), de l’éxécution de tous ces contrats tout au long de l’année, explique Nicolas Lamperin. Il faut s’assurer que les contrats sont bien respectés de part et d’autre, le joueur doit notamment participer à différentes opérations de promotion. Nous faisons l’interface entre le joueur et la société qui passe systématiquement par nous. Puis nous répercutons l’information au joueur.» Les enjeux financiers restent confidentiels,ray ban pas cher, mais les contrats sont, bien sûr,lunette carrera pas cher, disséqués par les services juridiques des deux sociétés. L’agent peut aussi activer son réseau pour proposer une liste d’entraîneurs et négocier le salaire du coach,lunette carrera pas cher. «Pour Sébastien Grosjean par exemple, nous avons négocié en France avec Thierry Tulasne, se souvient Karine Molinari,abercrombie soldes. Quand il a voulu changer de coach, Tom Ross, directeur Octagon du tennis dans le monde,Abercrombie Pas Cher, a pensé à Brad Stine, à négocier avec ce dernier. Puis il nous a rapporté la proposition que nous avons transmise à Sébastien qui a choisi.»

Agent de recrutement A l’Orange Bowl, au tournoi des Petits As ou sur certains compétitions de jeunes, les agents observent, parcourent les allées et les courts pour dénicher la perle rare,lunette oakley. Ils prennent des contacts, interrogent les “professionnels de la profession” pour connaître leur point de vue sur le potentiel d’untel. Le recrutement représente une part non négligeable de leur temps de travail. Chez IMG, tout le monde se souvient de l’engagement de Richard Gasquet, repéré à 10 ans par Régis Brunet. Du côté d’Octagon, le choix s’est porté sur Gaël Monfils, recruté à 15 ans par Cyril Buscaglione. Jorge Salked, responsable du bureau parisien,oakley pas cher, s’implique largement dans ce travail de prospection,Abercrombie. Ancien joueur de Coupe Davis, il bénéficie d’un contact très privilégié avec les joueurs sud-américains notamment,lunette carrera. Aujourd’hui, le recrutement se fait de plus en plus tôt car la concurrence est rude et à 18 ans, la plupart des joueurs ont déjà un agent. Dans ces conditions, les agences peuvent miser sur des joueuses de 12 ans et des joueurs de 14 ans. Mais les règles sont flexibles. «Avant 14 ans, il n’y a pas d’intérêt à s’attacher un agent. A 14 ans, nous allons aider le jeune à obtenir ses premiers contrats et nous faisons des demandes de wild-cards», explique Karine Molinari. Et les agents proposent également différents services. «Nous pouvons leur proposer d’aller s’entraîner dans nos deux académies aux Etats-Unis, Nick Bolletieri et Chris Evert. Mais nous sommes conscients que nous n’allons pas envoyer tout le monde aux USA, nous essayons de proposer des solutions plus individualisées,Abercrombie Shop, précise Nicolas Lamperin. Il existe tout un éventail de solutions, nous en discutons avec la famille.»

Agent de “change” Qui négocie les fameuses wild-cards ? Les agents. «Par exemple, lorsque Michaël Llodra souhaite une wild-card à Bercy ou Sébastien Grosjean et Arnaud Clément veulent une invitation pour jouer le double,ray ban, ils nous appellent», résume Karine Molinari,oakley pas cher. «Nous négocions les wild-cards et les garanties. Il est important de connaître la bonne personne, d’avoir pu développer une relation avec cette dernière», précise Nicolas Lamperin.

Agent technique Si certains rendez-vous sont incontournables, d’autres invitent à la réflexion et à la négociation,carrera sunglasses. Quel tournoi choisir pour quels objectifs ? Suivant ses performances sur telle ou telle surface,lunette carrera, suivant ses besoins de points à l’ATP ou la WTA à une période donnée, suivant son état de fatigue, suivant les décalages horaires, suivant le montant des garanties éventuelles, le joueur doit façonner son calendrier,lunette carrera pas cher. Dans ce labyrinthe de contraintes et de désirs, l’agent peut également être consulté. «C’est une relation tripartite entre le joueur, l’entraîneur et l’agent, prévient Nicolas Lamperin. Nous leur faisons part des opportunités qui peuvent se présenter, mais nous ne décidons en aucun cas,ray ban pas cher. C’est toujours au joueur en concertation avec son entraîneur que revient le dernier mot. Nous sommes une force de proposition».

METHODES DIFFERENTES, BUT IDENTIQUE

Les représentants des deux plus grandes sociétés de marketing sportif n’utilisent pas les mêmes méthodes mais tendent vers un même but : faire du sur-mesure. Octagon fonctionne par réseau avec 75 bureaux dans le monde. Un joueur français dispose d’un interlocuteur privilégié à Paris, mais selon ses déplacements, il se voit attacher un agent du pays pour répondre à ses besoins sur place,lunette ray ban pas che. IMG utilise un autre mode de fonctionnement, chaque agent gère spécifiquement son portefeuille de clients.

QU’EST-CE QU’UN BON AGENT ?

Un bon agent se montre peu,oakley pas cher, mais agit beaucoup dans les coulisses. «Il faut apporter un service complet, adapté à la demande et à la situation du joueur,oakley. Il faut faire du sur-mesure»,discount ray ban, explique Karine Molinari. Si les demandes diffèrent suivant le classement du joueur, il n’est pas question de déconsidérer le 100e mondial. «Nous n’arrêtons pas d’appeler un joueur parce qu’il est blessé pendant six mois. Nous ne considérons pas moins le 100e que le 3e. Les exigences vont être différentes, mais nous mettons la même intensité pour les deux cas de figure en termes de volonté de bien faire, d’engagement et de respect. Quand Virginie Razzano a été blessée, nous nous sommes beaucoup parlées, nous avons gardé le contact et nous avons essayé de voir ce que nous pouvions faire», précise l’agent Octagon. Du côté d’IMG, le sur-mesure reste également la priorité. «Un bon agent doit être disponible et à l’écoute des joueurs. Nous ne comptons pas nos heures, nous voyageons beaucoup, nous n’avons pas de week-ends. Les joueurs ont besoin d’être soutenus et de sentir notre présence sur certains tournois. S’ils ont besoin d’un service particulier n’importe où dans le monde, nous mettons à leur disposition une personne de notre bureau local. L’agent doit également se montrer ferme et persuasif auprès des différents acteurs du milieu afin de défendre au mieux les intérêts de ses athlètes», explique Nicolas Lamperin.

LE LIEN AVEC LA PRESSE

L’agent sert également de relais entre la presse et le joueur. La plupart du temps, le journaliste passe par l’agent pour faire sa demande d’interview. Dans ce cadre, l’agent enregistre toutes les propositions, filtre certaines et le joueur dispose. «Nous recevons toutes les demandes de presse, nous faisons un tri et nous disons au joueur “Je pense que c’est bien que tu fasses cela”,lunettes de soleil carrera pas cher. Il peut nous répondre qu’il n’en a aucune envie», résume Karine Molinari. Conseiller, l’agent peut aussi se transformer en filtre protecteur : «Quand un joueur obtient des résultats extraordinaires, j’ai tous les attachés de presse de toutes les émissions de talk-show qui m’appellent. Je suis capable de dire stop et de protéger le joueur, plaide Nicolas Lamperin,lunette carrera. Nous pouvons le conseiller sur l’exposition médiatique qui paraît la plus intéressante par rapport à son profil, mais nous devons aussi le conseiller par rapport aux dangers que cela représente,carrera lunettes site officiel

CONFLIT D’INTERETS ?

L’argent est-il le moteur de la relation entre l’agent et son joueur ? Un contrat peut-il prévaloir sur l’aspect sportif ? Les deux agents sont unanimes : le joueur bénéficie toujours du dernier mot. L’agent propose, son client dispose,abercrombie femme. «Très franchement, notre intérêt correspond vraiment à l’intérêt du joueur»,ray ban, avoue Karine Molinari. Et sur la question délicate du choix des raquettes, Nicolas Lamperin est affirmatif : «Si une marque propose plus d’argent qu’une autre mais que la raquette ne convient pas, nous ne signons pas. Aujourd’hui, les raquettes sont des produits beaucoup trop sensibles. C’est une situation qui se produit très souvent, il y a des marques en concurrence, qui aimeraient entrer sur le marché et proposent beaucoup d’argent, mais elles n’ont pas les contrats parce que le joueur ne se sent pas bien avec le produit et qu’il n’a pas envie de prendre le risque de faire une mauvaise expérience pour simplement un gain financier important,lunette oakley. Nous lui présentons des opportunités, les produits à tester, c’est à lui de nous dire son ressenti à l’issue des tests. En fonction de son choix, nous négocions le meilleur contrat possible.»

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