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http://boutiquediorpascher.infoOn est à Nantes pour mesurer l’impact de l’ouverture prochaine du complexe de la Fabrique sur la vie musicale locale. Au cours d’une journée bien remplie passée à rencontrer différents activistes (organisateurs de concerts, musiciens, fans…), chacun a pu avancer ses certitudes,un complexe incroyable qui divise, ses visions, ses espoirs, ses griefs. Seul petit souci : personne n’a encore vu ce nouvel espace, situé sur les friches industrielles de l’île de Nantes,Dior Site Officiel, entièrement dédié à la culture et, comme le promet le slogan,abercrombie online store, “laboratoire(s) artistique(s)”. Un musicien nous avait prévenu :

“Contrairement à d’autres villes de même taille en France, Nantes est une ville de possibles. On ne ferme pas la porte à la culture. Une idée suivie d’un bon dossier peut déclencher une aventure.”

Effectivement, du Lieu Unique à la Fabrique, la démesure et l’ambition des lieux alloués à la culture, en toute transversalité, semblent la norme,abercrombie. Dans les années 80, le maire RPR Michel Chauty avait fait preuve d’un manque d’intérêt notoire pour la culture. Son principal opposant,un complexe incroyable qui divise,dior pas cher, le socialiste Jean-Marc Ayrault, en avait donc fait un de ses axes de bataille lors des municipales de 1989,abercrombie. D’abord par goût, sans doute un peu par arithmétique et communication, puis surtout par conscience de son fabuleux effet vitrine sur le reste du pays. Vingt ans plus tard, lors des municipales de 2008, une liste d’oubliés de la culture locale dénonçait cette mainmise sur la ville par une poignée de barons,polo ralph lauren pas cher. Parmi ces francs-tireurs, l’ancien manager du groupe Elmer Food Beat, Patrick Bonnet,abercrombie Soldes, et son frère Didi,abercrombie pas cher, bien connu de la nuit nantaise pour son fanzine Le Sauvage et,abercrombie pas cher, désormais, son bar du même nom. La liste des révolutionnaires de Culture(s) obtiendra… 1789 voix !

“L’idée, c’était surtout de foutre le bordel, de dénoncer les chasses gardées… Beaucoup profitent du système et ferment leur gueule. Le projet de la Fabrique, mélanger le rock, les arts numériques et visuels, c’est ce qu’il faut en 2011,Christian Dior. L’outil est passionnant sur le papier, il faudra voir comment les artistes locaux en profiteront.”

Quand, en ville, on évoque les possibles ambitions nationales de Jean-Marc Ayrault à la Culture, on nous rétorque que le ministère serait un peu étroit pour sa carrure. En attendant, si Marseille a obtenu pour 2013 le titre risqué de Capitale européenne de la Culture, Nantes s’est octroyé en 2012 son propre titre avec “L’Année de la culture”. “Nous voulons montrer que Nantes est la seconde ville française de la culture après Paris”,monture lunettes louis vuitton, affirme Jean Blaise, ami de trente ans d’Ayrault, ancien directeur du Lieu Unique qui dirige aujourd’hui Voyages à Nantes, société d’économie mixte à vocation culturelle. Et ce n’est pas une rodomontade : la culture est l’une des raisons qui font de Nantes une ville aussi attractive pour tant de Français.

“Avant Les Allumées, Nantes était un peu triste, affirme Laurent Mareschal, journaliste, manager, patron de label et activiste. On s’amusait bien, mais surtout dans les bars. Les structures municipales,g star pas cher, même si elles sont lourdes à manoeuvrer,ralph lauren pas cher, ont changé ça : il n’y a jamais eu autant de groupes ici, et le fait que la Fabrique se trouve proche du centre va encore créer des vocations et du brassage.”

Dans beaucoup de villes françaises,lunette louis vuitton pas cher, la création d’une salle municipale dédiée aux musiques qui font boum-boum a pourtant tué le biotope fragile de la nuit musicale : les bars rock ou cafés-concerts ont été les premiers à en faire les frais,abercrombie and fitch, pris en étau entre la concurrence d’une salle subventionnée et l’acharnement des brigades antibruits,sacs louis vuitton pas cher. Pour protéger ces petites structures fondamentales dans la diffusion de la musique, Nantes accueille le collectif Culture Bar-Bars,louis vuitton pas cher, qui a commencé par fédérer les cafés-concerts (ou culturels) au niveau local puis national. Denis Tallédec est le directeur de cette fédération nationale, qui organise également un festival sur toute la France, qui regroupera mille artistes du 24 au 26 novembre.

“Les cafés-cultures sont tous indépendants, ils vivent difficilement. Pourtant, dans la filière de la musique, ils sont une marche essentielle, aux mains de passionnés. Sans eux, on tue la diversité, la vie nocturne. Je crois aux circuits courts : des musiciens locaux pour une population locale. Ces lieux viennent compléter l’offre des autres salles, les officielles, qui sont nécessaires mais pas suffisantes comme le croient tant d’élus. Il faut libérer la création, ne pas élitiser la pratique musicale, simplifier l’organisation des concerts. Ce qui me rassure, c’est que le nombre de cachets offerts aux musiciens est à la hausse,en général c’est parce que j’ai un budget qui me permet ce petit extra aussi,.”

Nantes revendique ainsi quatre-vingts cafés-concerts et une vie musicale luxuriante, souvent en dehors de toute subvention ou structure municipale. Entre les multiples organisateurs indépendants de concerts et des salles aussi diverses que le Violon Dingue, le Ferrailleur, Au Chien Stupide, le somptueux Lieu Unique ou le Pannonica (excellent croisement de sons et d’idées), Nantes possède un vivier incroyablement actif par rapport à son nombre d’habitants. Avec une subvention annuelle dérisoire de 2 000 euros, l’association Yamoy’ organise ainsi le magnifique et ambitieux festival Soy qui accueillera du 27 au 31 octobre un prestigieux plateau de bruitistes, folkeux et têtes brûlées venus de la terre entière.

Cette association, connectée sur le pouls mondial des sons émergents, a d’ailleurs, pendant les dix ans de réflexion qui ont précédé l’ouverture de la Fabrique, fait partie de son comité de consultation. Elle a même été entendue et sa proposition de créer une petite salle ouverte aux associations fut retenue. Mais la crise économique est venue troubler le projet et ce troisième bâtiment du complexe ne verra sans doute jamais le jour. Du coup, les membres de Soy ne voient pas très bien comment ils pourraient gérer leurs concerts très alternatifs dans un lieu aussi gourmand en personnel (techniciens et sécurité).

“Le projet fini n’est pas celui pour lequel nous avons été consultés et avons milité, se plaint Thierry de Yamoy’. Là, on serait obligé de faire venir plusieurs centaines de spectateurs, ce qui remet en cause la notion de découverte.”

Consciente de cette disparité, la mairie a déjà prévu d’intervenir en prenant à sa charge ces surcoûts afin de rendre accessible la Fabrique aux organisateurs de concerts les plus risqués. Eric Boistard, le patron de Stereolux, la Scène de musique actuelle (Smac) qui se trouvera au sein de la Fabrique, confirme : “Ce qui a été construit par la collectivité doit être utilisable par tous les acteurs de la vie culturelle nantaise, ce n’est qu’un juste retour des choses.” Des associations, pourtant actives dans les petites salles de la ville, ont déjà décidé que la Fabrique ne les concernait pas. C’est le cas de Westeam, qui programme et accompagne des groupes depuis 2004. “On préfère rester hors du système, avoue Véronique Durand. On veut garder notre indépendance, continuer à faire des concerts à 3 euros.”

Thierry Viaud, du génial café-concert le Violon Dingue, fait partie de ceux qui comptent ouvrir une nouvelle salle rock dans les semaines à venir.

“La Fabrique, ça participe au dynamisme, je vis très bien cette arrivée, dit-il. Je produis, sans un centime public, une centaine de concerts par an, presque autant qu’eux ! Dont beaucoup de groupes locaux, qui ne passeraient pas chez eux… Sauf que moi j’ai des contraintes de bruit et de voisinage. J’ai une épée de Damoclès au-dessus de ma tête en permanence.”

Bombardé d’avis et de contre-avis, on finit par se rendre à la Fabrique, encore en travaux à quelques semaines de son ouverture. Ce qui frappe, dans les deux bâtiments, c’est leur masse, leur emprise impérieuse sur le quartier, leur beauté mélancolique. Le bâtiment A abrite les nouveaux locaux de Trempolino, association dédiée depuis vingt ans à l’accompagnement de la scène locale (centre d’information, conseils, formation, aide aux prêts, échange de compétences, enregistrements, etc).

Comme un beau cauchemar métallique, le bâtiment a poussé sur les restes d’un blockhaus,toprak ve ateþ,http://www.lunetteslouisvuittonpascher.info, qui servit à protéger les employés des chantiers navals voisins des bombardements nazis. Elancé et pourtant massif, le résultat est saisissant – mais moins que l’intérieur, prodigieux labyrinthe de studios et locaux suréquipés, accessibles pour un abonnement assez dérisoire aux groupes régionaux (55 euros par mois et par studio pour 3 heures de répétition hebdomadaire). Les garçons de A Few My Nephew se sont associés avec une dizaine de groupes amis et ont déposé un dossier pour obtenir un studio sur trois ans : “Du squat de la piscine de Saint-Herblain jusqu’à la grande salle de la Fabrique, chaque étape est fondamentale. Si une vient à manquer, et c’est toute la scène locale qui s’étale.”

Presque 3 000 personnes profitent ainsi des services de Trempolino, dont une très vaste majorité de musiciens. Parmi eux, le groupe Elephanz.

“Depuis des années, Trempolino nous offre la possibilité de faire des résidences dans les salles de la région. Ce sont des structures exceptionnelles, qui mobilisent du temps, de l’argent : pour un groupe comme le nôtre, c’en est presque gênant…”

En ville, tous les musiciens et fans de rock ont la nostalgie de l’Olympic, la légendaire salle de concerts nantaise. Mais avec Stereolux et ses deux salles, les disciplines et les publics vont pouvoir dialoguer davantage – ce qui, sur le papier glacé des plaquettes de présentation, fait un peu peur à ceux qui se contenteraient d’un concert sans mise en scène, avec seulement un groupe, de la sueur et de la bière : “Aucune inquiétude, rétorque Eric Boistard, il y aura encore plus de concerts à l’année qu’à l’Olympic. Ça reste très ludique. Pour nous, c’est un devoir de ne laisser personne dehors et d’ouvrir des portes. On peut être exigeant sans être abscons. Programmer aussi bien Selah Sue que Godspeed! You Black Emperor. Nous ne sommes pas élitistes !”

Effectivement, s’il leur manque encore une âme – il faudra des concerts références pour que le public se les accapare -, les deux salles de Stereolux (400 places pour Micro et 1 200 pour Maxi) impressionnent par leur confort discret et leur technologie prodigieuse. Par sa taille effarante, l’étendue vertigineuse des services offerts par les différentes associations qui la gèrent, la Fabrique est un complexe incroyablement doté pour accompagner les créations, de l’image au son, à chaque étape du processus.

En la visitant, on s’étonne même des réticences entendues ici et là. On aurait presque l’impression que la plupart des groupes se plaignent pour le principe, parce que c’est inscrit dans l’ADN du rock d’être en guérilla contre l’establishment,is supporting a PRS in consultation with six developing member countries.,http:. Mais ils le savent bien, surtout ceux qui ont voyagé, les rockeurs nantais sont des enfants gâtés.

Principal soucis du lieu outre ces tarifs, les plus chers de l’agglomération pour des salles de répétition, l de places de parking et l ascenseur pour le nombre de studios à desservir.

Sur des créneaux de trois heures s faut une heure de montage démontage de matos et payer le parking ils risquent d surtout peuplés de fans d et de hip hop ces studios les métaleux, fans d ou les formations qui fabriquent eux même leurs instruments iront voir ailleurs c déjà le cas en fait, la fuite hors de trempolino a commencé depuis un an.

Pas faute que les assocs de terrain dont trempolino n averti les élus du peu de praticité du concept pour faire des salles de répétitions.

Cette fabrique aurait été tellement mieux en lisière de ville, dans une zone industrielle avec des parkings et aucun voisin à faire chier pas gagné les élus à l des gens hein.

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