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Une dégaine de «viet-vet»,sac chanel, un parcours du combattant de la toxicomanie et du rock’n roll: pour Francis,sac chanel pas cher, la psychiatrie, «c’est une drôle de cuisine qui transforme la viande en légume».

« La chambre forte à Ville-Evrard,lunettes chanel, c’est pas capitonné comme dans les films,Lunettes Louis Vuitton, tu peux t’éclater la tête dans les murs. Y a un matelas par terre, pas de draps et un seau pour chier. T’es à poil là-dedans,lunettes chanel. La pièce est en pente,chanel sacs à main, avec un trou au milieu,chanel pas cher, tu peux pisser dedans,Louis Vuitton Pas Cher. Le matin toute la merde des chiottes du bâtiment remonte par là,Louis Vuitton Pas Cher, alors tu te planques dans un coin,Chaussures Louis Vuitton. Si tu gueules que ça pue,Chaussures Louis Vuitton, on te fait une piqûre. » Pourtant, tout avait si bien commencé pour Francis,Sacs Louis Vuitton. Né en 1962, il traverse une enfance sans histoire dans une pimpante cité HLM de la banlieue Nord. En 1977 il devient punk,chanel sacs. Disciple consciencieux, il sniffe de la colle, bouffe des cachetons par poignées et picole comme un trou,chanel pas cher. Au début des années 80,lunettes chanel, il est batteur des Wampas, précurseurs psychobilly, zone avec des tondus et rencontre le grand amour,sac chanel pas cher. 1985 : il quitte le groupe, puis c’est sa belle qui le quitte. Fin du conte de fées,chaussures chanel pas cher. «Les calmants leur paralysent la gueule» Le temps se gâte et Francis se retrouve seul avec son chien et ses flingues à tourner sous Dinintel dans sa Simca. Il écume les psys et les généralistes pour se faire prescrire,Lunettes Louis Vuitton, sans aucune difficulté, toujours plus de chouettes médicaments. Il dégringole rapidement, et s’il survit à une polynévrite,MEME PAS MAL,Sacs Louis Vuitton, aux overdoses,Louis Vuitton Pas Cher, au delirium et à des comas de plus en plus longs,sac chanel pas cher, il finit par disjoncter complètement en 1991, s’enferme avec un 9 mm, tire sur un flic,sac chanel, mais heureusement,Lunettes Louis Vuitton, le coup ne part pas,Chaussures Louis Vuitton. Pour lui, en revanche,Sacs Louis Vuitton, c’est parti pour huit années de psychiatrie. « Ce qui surprend quand t’arrives,sac chanel, c’est la gueule des mecs. Ils parlent bizarrement, il bavent tous. T’entraves rien, eux y s’comprennent. C’est les calmants qui leur paralysent la gueule, mais très vite tu parles comme eux et tu comprends tout. Le matin, le midi et le soir l’infirmière crie “Médicaments !”, alors on fait la queue. Sinon, tu restes toute la journée dans la salle télé, c’est tout. Ce qui est bizarre, c’est le mélange des genres. Les alcoolos peuvent pas saquer les toxicos. T’as le mec qui vient tout seul avec sa valise pour une dépression et qui pète les plombs à cause de celui qui se taillade les veines devant lui ; le trisomique qui comprend pas pourquoi tout le monde s’engueule alors que lui, tout ce qu’il veut, c’est se branler tranquille en regardant Raymond Barre à la télé ; la vieille abandonnée par sa famille qui attend toute la journée qu’on vienne la chercher dans son fauteuil aux roues crevées. La plupart sont pas arrivés là pour rien, mais c’est l’HP qui les termine en les défonçant non-stop aux cachetons. Les infirmières savent qu’il n’y a rien à faire pour nous, y a que les nouvelles qui essayent de nous parler. Les infirmiers de nuit c’est plutôt des videurs : t’as pas intérêt à aller leur demander un truc pendant qu’ils matent leur film de boules. Les psychiatres, eux, sont rigolos. Souvent, ils ont des tics, mais on les voit pas beaucoup. » Automutilation contre chambre forte En 1995, Francis atterrit dans un HP de province aux dimensions humaines : « On avait des piaules individuelles, on pouvait aller dans le parc où je comptais les cannettes vides. Je m’asseyais toujours sous le même arbre, c’est là que j’ai eu le déclic, que j’ai décidé que j’en avais marre. » Francis résiste, engueule les infirmiers qui tabassent les patients les plus abîmés, incapables de s’en souvenir le lendemain. Il réplique à la chambre forte par l’automutilation (« J’avais une lame de rasoir planquée sous mon dentier, l’infirmier qui a ouvert la porte est tombé dans les pommes »). Soutenu par des infirmières, il parvient à négocier l’allègement de son traitement. On décide de tester sur lui l’Aricept, nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer. Six mois plus tard, il sort et trouve un logement dans le mois. Le psy de l’HP, qui continue à le suivre en ambulatoire et attribue l’amélioration de son état au médicament miracle, ignore que Francis a cessé tout traitement dès sa sortie. Celui-ci se présente devant le juge qui se marre à la vue des sacs remplis de boîtes pleines, mais doit cependant tenir compte du diagnostic d’un psychiatre vexé d’être contredit et qui maintient donc une curatelle légère. Aujourd’hui, Francis lutte pour avoir accès à son dossier médical, perdre les cinquante kilos pris à cause des neuroleptiques, tatoue les dernières zones vierges de son corps, trimbale sa dégaine de Yeti rock’n roll dans le Berry en rêvant de remonter un groupe, rigole en racontant sa vie mais ne reconnaît qu’une seule folie, celle d’avoir aimé à la folie. Tout de même, pour s’obstiner autant à être fidèle à sa jeunesse et croire qu’on peut aimer le rock’n roll et une femme pour la vie au lieu de bidouiller un sampler et d’aller passer ses vacances à Pataya, il faut être un peu secoué ! in dossier “La parole aux fous”http://sacvuitton2013.webs.com/

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