Comme je n pas de prétention littéraire ni d biographiquehttp://sacchane

http://sacchanel5.webnode.fr/Le temps a jauni les pages des anciens cahiers que je laisse traîner depuis des mois sur un classeur. Je ne me décide pas à les relire, peut-être ai-je peur de raviver les émotions complices des souvenirs. J un cahier,chanel pas cher, je le feuillette et je le referme aussitôt. J ouvre un autre et je fais de même. Témoin de mon hésitation quotidienne,chanel pas cher, l de mes chats a fini par s le lieu comme observatoire. Dès que je m devant l il prend sa place sur la pile de cahiers,Louis Vuitton Pas Cher, tandis que l chat de la maison occupe son propre promontoire, à mes côtés, près de la fenêtre.

Ainsi entourée – pour ne pas dire surveillée – je me livre à un exercice d inhabituel. Mes doigts bougent à peine, c ma voix qui écrit, ce qui intrigue fort les deux observateurs félins,sac chanel. Le plus proche penche la tête,sac chanel pas cher, l de m – qu qu peut bien raconter et à qui ,chanel chaussures? – il s et donne un coup de patte à mon casque-micro,Chaussures Louis Vuitton. Ah ! ce n pas vivant, ce machin-là !

C comme cette autre chose que ma co-locataire déplace parfois de la main. Je n pas très bien compris pourquoi on l une souris,Lunettes Louis Vuitton. Je n quant à moi, jamais vu de souris aussi figée,sac chanel. Et avec une queue si longue et sans oreilles ,chanel chaussures! Pas question de jouer avec elle,lunettes chanel, elle ne réagit même pas ! Ronde à part ça ,Chaussures Louis Vuitton! (L de la maison est un IMac),Louis Vuitton Pas Cher. Bien sûr,sac chanel pas cher, on ne m pas à toucher à cet engin. Si elle me laisse parfois m de l pour regarder défiler des objets que je ne sais nommer, je n pas davantage le droit d poser la patte, même pour caresser,sac chanel. J bien essayé quelquefois la drôle de planchette surmontée de petits carrés, mais ma co-locataire m retiré la patte brusquement comme si j commis un crime,Lunettes Louis Vuitton.

Qu ! Ces objets mouvants, qu ne peut jamais attraper, m Je préfère le spectacle qui se déroule à l À vrai dire, je ne sais pas ce que cette machine possède de si extraordinaire pour intéresser à ce point ma co-locataire,sac a dos. Enfin,Sacs Louis Vuitton, les goûts ne sont pas à discuter ,Chaussures Louis Vuitton. Vous avez remarqué ? Je n pas dit maîtresse ou propriétaire,sac chanel pas cher, mais co-locataire. Nous, les chats, nous n guère d asservis,Sacs Louis Vuitton.

Bon, bon. Je vois que je ne suis pas seule à écrire,Louis Vuitton Pas Cher. Les petits copains, qui partagent mon quotidien depuis plusieurs années, voudront de temps à autre lire par-dessus mon épaule et émettre leurs commentaires,Lunettes Louis Vuitton. Qu parlent donc en leur propre nom ,Le silence entre les mots,chanel pas cher! Ainsi, il y aura moins d et de litiges subséquents. Ce seront donc des carnets à deux mains et à quatre griffes. Plutôt à trois voix.

Ceci dit, il faudrait bien que je me décide à ouvrir ces fameux cahiers. Par où vais-je commencer ? 1984 ? 1997 ,lunettes chanel? 2001 ? Ma fascination pour les exploratrices solitaires du XIXe siècle ou les conséquences de mon abstention publique au référendum sur la souveraineté en 1980 ,Sacs Louis Vuitton? Mon discours improvisé au Salon de la femme en 1982 ou les livres importants de ma vie ? La méthode la plus efficace d l et la bonne volonté, celle de la Fédération québécoise du planning des naissances ou celle des Amis du Jardin botanique de Montréal ? Mon aventure dans les montagnes du Népal ou les désillusions du féminisme ? Le regard critique sur certaines auteures féministes et non féministes ou un certain colloque sur la pornographie au cours duquel deux policiers en civil ne m pas lâchée d semelle ? Les circonstances de ma rupture avec Le Devoir ou le recul de la condition des femmes sous le règne Bouchard ,lunettes chanel? Ma passion pour Mozart ou mon différend avec le magazine La Vie en rose ? Les événements au quotidien ? Ou autre chose ? Le choix ne manque pas.

Comme je n pas de prétention littéraire ni d biographique, le respect de la chronologie n pas beaucoup. C d pour le plaisir que j cette chronique plus politique que personnelle. Peut-être aussi parce que j le besoin d un bilan et de garder la mémoire de la vie.

Le mieux serait de puiser çà et là dans le passé au fil des liens que le présent me suggère et d le tout en une sorte de scrapbook où les mots remplaceraient les images. Avec, ici et là, du silence entre les mots, comme dans un scrapbook on réserve ici et là un espace pour une photo, une image. Un silence, dont l cet affreux voleur est parfois responsable, mais qui d fois est tout à fait délibéré. Silence porteur de sens, comme Mozart disait du silence entre les notes que c aussi de la musique. Le silence qui possède le charme d auberge espagnole : on y trouve ce qu y apporte, y cherche ou y projette.

Le passage du temps comporte des avantages, notamment celui de nous permettre d les événements sous d angles et de les prendre moins au sérieux. Mais cette distance peut entraîner aussi la perte de cette flamme intérieure qui nous animait, plus jeune, aux temps forts de notre existence. Ainsi va la vie.

Le fait d le mot vie me fait penser tout de suite à la mort, présente dans cette chronique. Rarement sommes-nous préparés à mourir, car dans l profond, intime, quelque chose ne cesse jamais de croire à l À tout le moins de l C parce que nous nous voulons immortels que nous négligeons de nous préparer à la mort. Les gens simples, les philosophes et les sages ne voient pas de scandale dans le fait de mourir. Comme Platon, Montaigne et maints penseurs, ils sentent que la vie et la mort ne vont pas l sans l La vie nous a été donnée avec la mort pour condition, écrivait Sénèque, c vers elle que l marche. De nos jours, n pas vrai que nous marchons vers la mort à reculons ?

Si la mort nous prend tant au dépourvu et suscite tant de regret en nous, serait-ce parce que nous avons sans cesse reporté le moment de vivre pleinement notre vie ? L venue, nous constaterions que le temps va nous manquer, d le sentiment que cette mort-là – la nôtre ou celle des êtres chers – vient toujours trop tôt. Sans doute devririons-nous suivre le sage conseil que le poète Pierre Ronsard, il y a quelques siècles, donnait à ses semblables : Vivez si m croyez, N à demain, Cueillez dès aujourd Les roses de la vie. pourront nous être précieuses.

Ceci dit, en matière de Carpe Diem, celui de Pierre Ronsard dans l à Hélène qui s par ces mots n pas le meilleur. Pour preuve rappelons les premiers vers du poème :

“Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,

Assise aupres du feu, devidant et filant,

Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :

Ronsard me celebrait du temps que j belle.”

En fait de profiter de la vie, ce que le poète prescrit, et de manière assez autoritaire, c de ne pas le repousser. Sous peine de “Regrett[er] [s]on amour et [n]otre fier dédain.”

Donc l pour une femme ne peut guère passer que par l où plutôt par le fait d aimée (il ne l pas à choisir ses amants mais à céder à ses avances), et c directement conditionné par la jeunesse et la beauté. Donc.

Je préfère la formule de “Carpe Diem” et le poème que j moi-même écrit à ce propos, et qui ouvre des perspectives un peu plus amusantes que d les princes charmants et de leur céder contre son âme par peur de se fâner sans avoir connu leurs étreintes.http://sacvuitton2013.webs.com/

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