2013,http://oakleylunettespascher.webs.com/Actualité de Spinoza ? Si le champ philosophique se partage, comme on le dit,lunette oakley, entre la phénoménologie et la philosophie analytique,carrera lunettes site officiel, en laissant quelques mètres carrés au néo-kantisme et aux postmodernes, Spinoza est incontestablement de trop,achat ray ban pas cher. Mettre à l Spinoza, comme nous le faisons dans ce numéro, est en soi un acte de résistance et d intempestive. C affirmer l de l sur la conscience et le langage, l des prescriptions d raison pure pratique,ray ban clubmaster, l du désir, comme réalité et production d />
Il ne s pas pour autant de remplacer une hégémonie par une autre,soldes longchamp pas cher, de faire advenir un royaume,ray ban lunettes. Nous ne sommes pas les soldats du Spinozisme. Ni refuge, ni ancre de salut, ni nouvelle doxa. Être spinoziste n pas une position de repli ou de défense, c une attitude positive de production, c actualiser, à l et sous différentes formes, les potentialités des énoncés spinoziens, activer une disposition générale de la pensée, des règles de formation des énoncés, pour reprendre le vocabulaire de Foucault. Une mineure sur Spinoza était nécessaire pour manifester clairement,oakley holbrook, au-delà de notre amour des textes, une méthode de recherche et de réflexion : affirmer la subversion comme processus réel,oakley pas cher, enraciner la transformation dans l renouer les liens de la politique et de l contre les artifices du devoir-être et de l [1] Spinoza donc,lunette oakley, par méthode. Multitudes y reviendra souvent avec ténacité. Dans son prochain numéro,carrera lunettes site officiel, pour commencer,oakley pas cher. On y trouvera l entretien d Matheron avec Laurent Bove et Pierre-François Moreau. Car ce rapport privilégié, nous le devons fortement à une certaine relecture des textes initiée, autour de 1968, principalement par Matheron et Deleuze,sacs moins cher. Depuis 1968,carrera lunettes, notre Spinoza n plus celui de Hegel, ni celui des romantiques allemands, c celui redécouvert par Matheron et Deleuze,sacs pas cher. Toute la recherche spinoziste, dans sa grande diversité,soldes sac, s déployée,1 L’événement Spinoza, depuis lors, dans l ouvert par ces deux commentateurs.
À l où l kantisée jusqu l rabâche souvent un Spinoza post-cartésien,ray ban pas cher, ou, pire encore, néostoïcien (avec les concepts en plus), il est amusant de rappeler que, dès 68, deux commentateurs avaient saisi l d philosophie de la potentia et de ses variations. Mais entre Guéroult et Spinoza, il ne se passe rien,ray ban pas cher. Tandis qu Matheron et Spinoza, il se passe quelque chose Spinoza, c une lecture-événement, et rien n sans que de sa nature ne s quelque effet [2]Negri réinterroge le rapport de Spinoza à la tradition matérialiste,carrera lunettes, sur le problème précis de la liberté. Spinoza fait événement dans l du matérialisme,oakley black iridium, qui se remet enfin de l humiliation du clinamen infligée par Lucrèce. L est enfin pensable,lunette carrera, non plus comme suspension de la nécessité du monde, mais dans le monde,ray ban lunettes, comme transformation du réel. Pour nous introduire dans cette gigantomachie conceptuelle, Negri choisit la petite porte d petite expérience affective : le rire,lunette carrera. Avant d un prestigieux problème philosophique, la conjonction liberté-nécessité s se vit, est saisissable sous la forme de ce que Negri appelle une voie de subjectivation />
Negri restitue, enfin, à partir de cette analyse du rire, toute la dimension constituante et productive de la liberté, dans une confrontation inattendue avec Wittgenstein et Joyce. La liberté n pas l stoïcienne du monde, pas même la simple affirmation de soi, elle est pleinement innovation, création, surplus, excès ontologique. Spinoza est partagé entre une crainte de la plèbe, toujours prête à soutenir les pires tyrans et à massacrer les sages (d un certain réalisme machiavélien) et l radicale qu n a pas de souveraineté hors de la multitudo. Décalage désespérant entre une multitude idéalement libre et raisonnable et une foule réellement ignorante et terrible, quand elle est sans crainte [5] ? On a pas fini d cet aspect hautement problématique de la pensée de Spinoza. Mais sans doute peut-on s sur quelques points.
Le point essentiel nous semble être qu n a pas d atemporelle de la multitude chez Spinoza. La multitude n pas par essence, naturellement, monarchiste ou démocrate, une masse ignorante et dangereuse, un mouvement à contenir, un problème pour les dirigeants, ou un individu raisonnable, capable de rechercher son utile propre, capable de souveraineté. La multitude se comporte comme une foule dans un cadre institutionnel précis. Le superstitieux est produit par l Si la superstition repose bien sur des affects naturels difficilement évitables, elle est aussi déterminée par des structures sociales qui la fabriquent et l pour asseoir ses dispositifs de pouvoir. La vraie question devient dès lors politique : dans quelles institutions les hommes ne sont que plèbe, foule ? Il n pas surprenant non plus que la plèbe ignore la vérité et qu n pas de jugement, puisque les affaires importantes de l sont tenues secrètes [ Vouloir tout cacher aux citoyens, puis escompter qu ne portent point cependant de jugements erronés et ne soupçonnent point le pire, c faire preuve d inconséquence extrême ! [6]
La multitude n rien de fixe,1 L’événement Spinoza, de déterminé, c une puissance variable : potentia multitudinis Si sa puissance d et de penser peut diminuer jusqu la superstition, la haine, la dernière des barbaries, elle peut aussi augmenter et tendre vers la raison. Il ne faut pas penser des essences fixes mais des processus possibles, toujours inachevés. C pourquoi la démocratie spinozienne est davantage un processus essentiellement inachevé de libération, un devenir libre, plutôt qu forme de gouvernement idéal. Une tendance du réel, une transformation en acte de soi et des choses. La multitude n pas un être, c un passage. Dans la multitude, là encore, il se passe quelque chose. De ce point de vue, Spinoza fait encore événement.
[1] Dans sa contribution à notre dossier sur le biopouvoir et la biopolitique (Multitudes n Jacques Rancière a très clairement repéré cette méthode, ce dispositif spinozien de pensée, à l dans certaines de nos hypothèses sur la biopolitique. Interrogé sur la pertinence de l mouvementiste ou revendicatif du concept foucaldien, Jacques Rancière répond : Cela revient pour moi à une tentative d la question de la subjectivation politique à celle des formes de l personnelle et collective. Or je ne crois pas que rien se déduise d ontologie de l à une théorisation des sujets politiques (p.
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