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ray ban,ray ban http://rayban.lunettevip.com,L institutionnelle de l actuelle va à l des aspirations des citoyens européens qui vivent et veulent vivre l au quotidien,lunette ray ban. Pour répondre aux problèmes posés par la mobilité accrue de ces pionniers de l un marché unique de l privée a émergé et se déploie. La crise de croissance de l est la crise d croissance vide de droits sociaux,lunette ray ban.

Pourquoi est-il nécessaire de reconnaître dans l un groupe d “pionnier” qui la doteraient d constitution à laquelle les nouveaux Etats adhéreraient ? C que sans constitution, sans affirmation d principe politique unifiant, l peine à réaliser l à laquelle elle prétend,lunette ray ban. La libre circulation des marchandises et des capitaux n pas celle des hommes, assignés à leurs territoires nationaux par les particularismes des législations sociales,ray ban. Les citoyens qui préfigurent l par leurs circulations personnelles ou par les lieux d multiples de leurs familles débordent les cases pensées pour une mobilité réduite et théoriquement limitée, dont les risques restent à prendre en charge par des démarches administratives et financières individuelles. Les droits ouverts par l à la sécurité sociale de son propre pays ne sont qu transférables dans les autres pays de l Si dans certains la présentation de l établi dans le pays d pour en attester suffit,lunette ray ban pas cher, dans beaucoup d il faut une nouvelle démarche de reconnaissance par le système local,ray ban pas cher. On en prend peut-être le temps pour un séjour de quelques semaines, mais sûrement pas pour un week-end ou une mission de quelques jours. Démarche administrative comme assurance privée ne donnent d accès qu soins de première urgence, tandis que la couverture par l ne concerne que les accidents du travail,ray ban pas cher. Ceux qui “travaillent à l comme ceux qui jouissent déjà de ses promesses le font dans l et le pari, heureusement souvent gagné, que tout ira bien,ray ban.

L mondiale du droit aux soins, le passeport pour la santé de première urgence, se négocie d plutôt au niveau mondial dans le cadre de l Internationale du Travail. La facilitation de la circulation des personnes reste politiquement subordonnée à leur fonction de main d Pour les loisirs, pour la liberté, les démarches privées continuent conceptuellement, et libéralement, de s Force est de constater qu matière de protection sociale,ray ban pas cher, l européenne marche au même pas que la mondialisation, lent et majestueux,ray ban, tout imbu d sentiment d mais qui permet d rester à une réflexion sur la convergence et les différences des systèmes de protection nationaux,ray ban, comme si ceux-ci n pas être confrontés prochainement à l de l Peut-on ignorer dans l social européen la contribution de la protection sociale et de ses prestations à la constitution de la consommation, à partir du moment où s déploiera une monnaie unique ? L sera alors appelée à progresser rapidement,lunette ray ban pas cher.

En attendant, et en nous en tenant uniquement au point de vue microéconomique, continuons de confronter occasions de voyage et droit aux soins au sein de l De nombreuses familles européennes sont faites de segments implantés dans deux ou plusieurs pays. Elles veulent éprouver une certaine équité entre ces segments,lunette ray ban pas cher, et au moins pouvoir se promener d lieu d à l Comment se fait-il que l à un système de sécurité sociale d pays de l n pas, ipso facto, la reconnaissance par ceux des autres, alors que la possession d compte bancaire vaut celle d carte de crédit acceptée partout. Les compagnies d comme les banques ont été capables de mettre sur pied des systèmes de reconnaissance doués d La mutualisation privée des dépenses risque de gagner de vitesse la mise en cohérence des systèmes de santé publique, dont le financement,ray ban, et le respect de l est en fait le principal enjeu dans la régulation de l aux soins, qui connaît d depuis la décentralisation,lunette ray ban pas cher 2589,ray ban pas cher, les mêmes inégalités et viscosités au sein des Etats nationaux qu Etats.

Il en résulte une parfaite contradiction avec l de marché commun mise en avant par l européenne. Il est pratiquement impossible, ou en tout cas fort difficile, de se faire soigner volontairement dans un autre pays européen, parce qu préfère le médecin ou la méthode,ray ban pas cher. Il y a un formulaire administratif à fournir mais également une autorisation préalable à demander, qui est le plus souvent refusée, au motif que les mêmes soins existent dans le pays d Vu l très développé du système de santé en France, la possibilité d faire soigner n quelle pathologie semble évidemment acquise ; mais le libre choix du médecin devrait maintenant pouvoir s Au coeur d marché supposé commun,ray ban, n pas normal de vouloir se fournir là où le rapport qualité-prix semble le meilleur,ray ban pas cher, même si c de l côté d frontière, alors qu vous dit tous les jours que cette frontière est appelée à disparaître ? C d dans les zones transfrontalières, ou dans les familles mixtes que cette pratique semble le plus répandue. La cour européenne de justice a reconnu ce droit dans les arrêts Kohl et Decker du 28 Avril 1998. Ils n pas encore été reconnus par la sécurité sociale française qui les a soumis à “une étude approfondie”. M. Kohl s acheté des lunettes au Luxembourg et M. Decker s fait soigner les dents en Sarre, et la sécurité sociale française avait refusé de les rembourser l comme l Cependant ce n pas le droit au libre choix du consommateur qui a été retenu par la cour européenne, mais le droit à la libre circulation des marchandises pour les lunettes, et le droit à la libre distribution des prestations de services pour les soins dentaires,7 Où en est la citoyenneté sociale.

On est encore loin de l d citoyenneté sociale européenne qui reconnaîtrait à chacun le droit de se soigner où il l au sein de l Le droit s d différemment pour l s s d travailleur, d retraité, d chômeur, d étudiant, d membre de la famille. De petits pas en avant sont faits vers l : par exemple un arrêt du 24 septembre 1998 reconnaît les mêmes droits à la retraite aux travailleurs d même entreprise quel que soit le lieu de leur domicile, alors que ce n jusque là le cas que dans certains Etats-membres.

La réglementation européenne s créée d en référence aux différentes modalités de travail à l sans référence à une commune condition de citoyen européen circulant au sein de l Elle a supposé ce travailleur soucieux de sa seule famille descendante, partout considérée comme à charge, alors que de plus en plus la mobilité, ou au contraire l de la famille ascendante est ce qui cause concrètement le plus de soucis.

L apparaît être un archipel fragmenté de pays et de cas de voyage différent,7 Où en est la citoyenneté sociale, chaque pays ayant ses imprimés et ses modes d spécifiques, voulant concrétiser administrativement sa manière bien à lui de gérer sa population. Chaque pays cherche à défendre son propre système, sa tradition, le fonctionnement de son propre appareil de santé, le maintien de ses propres règles de redistribution. L des droits à la Sécurité Sociale est partie intégrante de ces réflexes défensifs, qui confortent les frontières que le marché commun avait pour fonction d Les études sur la protection sociale en Europe [1] ne portent d que sur les systèmes de sécurité sociale induits par le salariat dans les Etats membres, et restent muettes sur les interstices que dessinent les pratiques de ceux qui vivent déjà l par leur mobilité qu soit de travail, d de tourisme, et surtout d Y a-t-il une vie hors travail en Europe ? L n pas, plus encore que les Etats-Unis, le territoire qui promeut la vie heureuse hors travail ?

Compte tenu de ces cloisonnements, dignes de ceux d saint empire romain germanique où les contours du système de sécurité sociale auraient remplacé la religion du prince pour définir l nationale, l des citoyens en dignité et en droits n nullement respectée au sein de l européenne, comme d entre l des pays du monde. La déclaration universelle des droits de l est en fait une géométrie variable à usage exclusivement intraétatique. Si son article 22, qui traite de la protection sociale précisément, suggère que “la coopération internationale, compte tenu de l et des ressources de chaque pays”, permette à toute personne d “la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels, indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité”, les pays européens, qui seraient les plus à même d une telle coopération sont les premiers à la limiter aux seules nécessités de la circulation de la main d sans aucune anticipation, et à préférer réfléchir à la convergence obligée de leurs systèmes de sécurité sociale, forcément lente du fait de l développement des pays concernés.

Loin d la mobilité des personnes,lunette ray ban pas cher 9027, la création institutionnelle, ou plutôt la conservation institutionnelle, les ramène toujours à leurs origines, et ramène ce faisant l à son origine, une juxtaposition d L constitutionnelle, le recours au levier politique, est sans doute le seul moyen de transformer cet espace commun, de réaliser l sociale qui échoue à suivre les voies frayées par l économique. Reste à ce que cette affirmation constitutionnelle soit celle d peuple uni par delà les frontières anciennes, comme le vivent déjà certains. Reste à ce que “l le “groupe pionnier”, soient reconnus comme constitués de ceux qui mettent en oeuvre ces pratiques vivantes. Reste à ce que les relations entre les hommes suggèrent ce que doivent devenir les relations entre les Etats, comme cela a toujours été le cas dans les grands moments de réforme. La mise en place d citoyenneté européenne exige un changement de perspectives, une innovation méthodologique, la découverte de l comme multiplicité de voyages, comme institution continue de nouvelles relations, comme tracé d nouvel espace de solidarité.

Version légèrement différente de celle publiée dans Multitudes.

[1] Cf. Mission Interministérielle Recherche Expérimentation, Rencontres et Recherches, Comparer les systèmes de protection sociale en Europe, trois volumes : I. Rencontres d 1995 ; II. Rencontres de Berlin, 1996 ; III. Rencontres de Florence, 1997.

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