2013,http://oakleylunettespascher.webs.com/Dans l’éditorial de ce supplément,lunette carrera, Michel Lépinay constate : C chacun qui subit le choc [de l du carburant] dans son budget l des prix alimentaires [qui] gravissent des sommets,ray ban lunettes. Chacun ,oakley holbrook? Certes… mais les plus faibles revenus plus que les autres : pourquoi ne pas le dire ,carrera sunglasses?
Quoi qu’il en soit, ce constat justifie que le quotidien s’attribue une mission civique : Avec ce numéro spécial,oakley pas cher, nous avons voulu apporter à nos lecteurs un coup de pouce,carrera lunettes,Normandie vend le pouvoir d’achat de ses lecteurs. />
– Bon à savoir,carrera lunettes site officiel. Le pouvoir d de A à Z le pouvoir d’achat, ce n’est donc ni peser sur les prix, ni augmenter les salaires,soldes sac, mais savoir faire des économies. Or préconiser de telles solutions (marginalement efficaces), à l’exclusion de toute autre,oakley crosshair, relève d’une forme à peine déguisée de propagande,lunette carrera. De l’idéologie à l’état diffus.
Pourquoi ne pas préconiser l des salaires ? Cette proposition rencontrerait sans doute l de millions de salariés confrontés à la baisse de leurs rémunérations,ray ban cats.
Michel Lépinay écarte immédiatement cette éventualité, car dit-il,ray ban pas cher, il ne s pas de créer du pouvoir d nous n avons évidemment pas les moyens. Argument de bon sens et néanmoins spécieux,carrera lunettes. Car le quotidien n’a pas non plus les moyens d’obliger ses lecteurs à suivre ses conseils,sacs moins cher. En revanche,ray ban lunettes, il pourrait relayer les revendications salariales (et les débats qu’elles suscitent) et,longchamp 2013, quitte à donner des idées aux lecteurs, s’adresser à eux non seulement en qualité de consommateurs, mais d’abord en qualité de salariés (de chômeurs,ray ban pas cher, de rmistes,ray ban cats pas cher, de retraités…) Ce serait,lunette oakley, du même coup, donner des idées aux employés du quotidien.
La mission civique très particulière que s’attribue Paris Normandie coïncide curieusement avec une toute autre mission : vendre le cerveau disponible des lecteurs aux annonceurs,sacs pas cher, gros acheteurs d publicitaires. Une véritable obsession pour le quotidien comme pour ses confrères,oakley pas cher. Antoine Rousteau, ancien président du Pôle des quotidiens normands (Paris Normandie en fait partie),lunette oakley, l déjà parfaitement le 12 juillet 2005 dans un supplément Economie du quotidien : Nous faisons également de nombreux efforts vers ceux qui font de la publicité dans nos journaux – les annonceurs -, en prévoyant de nouveaux espaces publicitaires mieux répartis dans le déroulé du journal. />
D’une pierre deux coups ? La défense du pouvoir d’achat des lecteurs permet en même temps de remplir le tiroir-caisse du quotidien. Celui-ci, apparemment en a bien besoin. Jean François Kahn déclarait déjà le 9 juin 2005 lors d débat au Sénat sur la concentration dans les médias : Paris Normandie est exsangue. [1] Les ventes de Paris Normandie subissent une érosion constante : 71 582 exemplaires payés et diffusés en France et à l en 2005, 67 776 en 2006, 64 562 en 2007, 61 599 en 2008 [2]
Michel Lépinay (ingénument ?) vend ainsi la mèche : Nous avons voulu associer nos annonceurs à notre démarche . Nous leur avons donc proposé un marché : des tarifs pour eux contre des tarifs pour nos lecteurs ! Ainsi dans ce numéro spécial, nous vendons nos espaces publicitaires à prix réduit à chaque commerçant, gros ou petit, qui acceptera de proposer une offre vraiment avantageuse. Un véritable plan Oui, mais pour qui ?
Pour donner du crédit à leur accès de compassion, chacun d eux s engagé en signant notre charte à faire profiter nos lecteurs de ses meilleurs offres. Autrement dit : à se livrer à des opérations de promotions qui n’affectent pas leurs marges bénéficiaires et ne contribuent que marginalement à la baisse des prix,Normandie vend le pouvoir d’achat de ses lecteurs. Et l découvre sans peine, en consultant la liste des bons plans que ces remises miraculeuses (et parfois inexistantes) proposées en ce début de mois de juillet, ne diffèrent en rien des promotions régulièrement proposées par les enseignes, notamment en période estivale, traditionnellement moins favorables aux commerces complaisamment sollicités par Paris Normandie.
Résultat : 42 pages de publicité sur. (page 46) qui figure dans la rubrique L du consommateur malin les conseils pédagogiques virent à l’impératif : Il ne faut pas céder à la tentation. Un comble !
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