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lunette oakley pas cherhttp://gascan.lunettevip.com/lunette oakley pas cher fcE NUMÉRO es CENTIMES ADMINISTRATION, RÉDACTIOIi. ANNONCES PARIS, 18, Rue Richer, PARIS Tout ce qui concerne l’Administration du Journal doit être adressé à l’Administrateur. ABONNEMENTS Paris, Seine, Seine- UN MOIS 2 FR. TROIS MOIS 5 FIT SIX MOIS 9 FR. UN AN 18 FR. RÉDACTEUR EN CHEF A. IMIillerand ABONNEMENTS départements UN MOIS 2 FR. TROIS-MOIS. 6 FR. SIX MOIS 11 FR. UN AN. 20 Fil, VINGT-DEUXIÈME ANNÉE. – NUMÉRO 7924 DIMANCHE 1er JANVIER 1899 1 12 NIVOSE – AM 103 1 — WS MANUSCRITS NÓY INSÉRÉS NS SOTFF PAS RENDUS LE NUMÉRO es CENTIMES Tribune Libre LE DIVORCE Est-il vrai que toutes les réactions se tiennent par un fil invisible et que l’une ne peut se dresser sans faire surgir toutes les autres comme par un res- sort secret ? A ce point de vue, la re- vue a été complète cette année. et si l’année qui vient veut être bien accueil- lie,oakley pas cher, de grâce, qu’elle ne ressemble pas à celle qui tombe ,oakley! Réaction cléricale, réaction militariste, ce fut le cri bru- tal. D’autres symptômes plus perfides et plus déconcertants, si possible, se sont montrés,oakley pas cher. Peut-être valait-il mieux ‘qu’il en fùt ainsi et qu’avant qu’il ne fut profond et irrémédiable, le mal apparût. Mais observez comme dans les moindres faits l’esprit rétrograde s’immisce. La société civile, un mo- ment vacillante, saus une tempête inat- tendue a été battue de toutes parts. Grands assauts bruyants du milita- risme,La Lanterne Paris 1877, défis retentissants du clérica- lisme. et protestation plus distinguée, mais non moins périlleuse, contre les principes mêmes qu’invoque la Société civile. A ce point de vue, qu’y a-t-il de plus svmptomatique que la campagne ‘encore discrète menée contre le di- vorce? k Nous avons vu avec peine qu’un es- prit ouvert comme M. Brieux a donné à cette campagne un aliment. Sa pièce nouvelle, sa pièce à thèse est tout en- tière dirigée contre le divorce : une femme divorcée qui se remarie et re- tombe au bras du premier mari parce qu’elle est mère et qu’une maladie cruello de l’enfant a réuni autour du berceau les époux dispersés. Il n’en a pas fallu plus pour proclamer que le mariage où naît un enfant est indis- soluble de par le droit de nature supé- rieur au jeu factice de la loi. Le coup est d’apparence assez habile. Toujours les partisans du divorce ont invoqué contre la loi qui lie éternellement l’un à l’autre deux époux, l’un par l’autre détestés, le droit naturel,lunette oakley, le libre ar- bitre,lunette oakley. la conscience, le souverain pou- voir que doit posséder tout être de bri- ser un contrat odieux, le droit de n’aliéner son âme que volontairement. Obligés, contre le droit naturel d’invo- quer le droit légal qui en est si souvent la parodie criminelle, les partisans du mariage indissoluble voyaient chaque jour se perdre leur cause,oakley. Il est tout à fait remarquable que, battus depuis seize années, ils invoquent le droit na- turel. sentant la faillite du droit légal. Cela donne à leur revendication une certaine allure d’apparence révolu- tionnaire, ou qui du moins se couvre de cette apparence pour cacher la pAj^e rétrograde. – Donc un devoir et un droit naturels en présence. Devoir naturel fondé par l’union toutes les fois qu’elle est en- richie d’un enfant dont la présence doit interdire la séparation. Droit na- turel qu’a tout être de s’affranchir du servage où le mariage tombe quand les consentements qui VoaX créé ne se rencontrent plus. Lequel doit l’empor- ter et dans les faite oeaament s’oppo- sent.-ils ? Droit de l’enfant supérieur aux droits des époux. Eftroit des époux supérieur au droit de l’enfant,lunette oakley. Il est assez piquant de marquer d’abord les conséquences inattendues de cette thèse, qui font de lVnfant l’obstacle vivant à toute désunion. Conséquence contre laquelle proteste- raient. la plupart deceux qui, par dilet- tantisme de salon ou ferveur réac- tionnaire, sont assez décidés à com- battre le divorce. Il faudrait savoir si la troupe distinguée qui mène en mê- me temps que le cotillon la campagne contre le divorce voudrait aller jusque- kà. Enfin, si l’enfant crée par sa seule présence un état indissoluble, il doit lui-même,oakley pas cher, du jour où il est né,lunette oakley, obtenir des garanties légales, et la recherche de la paternité s’impose donc. Voilà les premières conséquences du droit de l’enfant auquel font semblant de s’intéresser (nous ne disons pas cela pour M. Brieux personnellement) la plupart de ceux qui cherchent contre la victoire récente de la loi civile la revanche de la loi religieuse,lunette oakley pas cher. On pourrait attendre sur ces divers points la réponse avant de discuter. Mais si d’aventure quelques-uns se trouvent pour restituer au mariage, quand il est fécond,oakley pas cher, l’indissolubi- lité, qui en même temps veulent don- ner des garanties à l’enfant naturel et à l’épouse libre, il faut bien qu’ils ne s’illusionnent pas trop. Il est facile de faire éclater la situation douloureuse d’un enfant obligé, chaque semaine, de dérober à celui des parents qui le garde quelques heures, pour les accor- der à l’autre, si l’on veut dire que le di- vorce n’est pas le suprême bien, qu’il engendre discordes et chagrins, on a raison. Mais la situation de l’enfant est- elle plus enviable si lés épouxsont sépa- rés de corps ! Est-elle plus enviable si les époux restent unis,lunette oakley, – ô ironie ! – légalement unis, sauf à livrer à l’en- fant grandissant le spectacle de leur haine décuplée par leur contact sous la même chaîne, dans le même bagne? Il n’y a pas un dramaturge habile qui ne puisse retourner contre le mariage la thèse de M. Brieux contre le divorce et tirer, en cas dissemblable, les mê- mes pleurs des mêmes yeux. Le divorce est évidemment un expédient,lunette oakley pas cher, comme le mariage, comme le célibat. Entre les trois le cœur des générations ba- lancé. Et cette réflexion, digne de M. de la Palisse, est la meilleure peut-être en cet éternel débat. * :;:,t~- RENÉ VrVtAJM. Nous publierons demain un article de PIERRE BAUDIN L’échéance du 31 décembre étant une des plus importantes de l’année,oakley pas cher, nou- erions ceux de nos lecteurs dont lrabon- nement expire à cette date de bien vous loir le renouveler dans le plus bref délai,oakley pas cher, afin d’éviter toute interruption dans la réception de leur journal. – Prière de joindre une des dernières bandes imprimées. * L’indigence de copie, qu’amène avec soi la trêve des confiseurs, n’est pas la seule explication de cette abondance d’articles sur un événement en apparence si simple. Il mérite, en effet, d’être souligné. C’est une application pratique de cette décentra- lisation si chère, en théorie, aux libéraux de l’école de Nancy,lunette oakley. – t On ne remarque pas assez, en effet,lunette oakley pas cher, que le plus surprenant dans l’affaire, ce n’est pas que le gouvernement ait ratifié la déli- bération du Conseil municipal, c’est que la législation lui donne le droit de la briser,oakley. Si les ressources de la ville d’Albi n’a- vaient pas permis a ses administrateurs d’inscrire cette subvention à leur budget, l’intervention du pouvoir central eût pu être expliquée sinon justifiée. Mais qu’il soit licite à un préfet, voire à un ministre, d’intervenir dans la vie locale d’une commune pour lui signifier qu’elle doit dépenser son argent de telle façon et non de telle autre, là git l’abus intolérable. L On invoque la nécessité de protéger les électeurs contre les dilapidations de leurs élus. Singulier argument. Etrange manière d’apprendre aux citoyens à se gouverner eux-mêmes que de les traiter partout et toujours en enfants à la lisière. N’élisent-ils pas leurs conseillers munici- paux? Si les représentants qu’ils se sont donnés gèrent mal les intérêts de la cité, ils ont le remède sous la main. Quand nos li- béraux comprendront-ils le sens de ces trois syllabes : liberté? – A. MILLERAND. Simples Propos Temps pluvieux. ciel gris. C’est bien le décor qu’il faut pour faire à la pre- mière heure la conduite à la gare aux amis qui -s’en vont. On porte en soi un peu de ce ciel-là. Encore mal éveillés, les ; gens vont, viennent, dans le matin bru- meux et, en les croisant, on se demande si l’on est éveillé soi-même ou si l’on rêve. Apprêts matériels, plaisanteries d’em- barcadère à la porte du wagon, l’esprit sérieux au fond, poignées de main. le train séWanle. C’est un morceau de sympathie qui s’en va. Et cela on le perçoit tout à coup très net. C’est comme un réveil, et parmi les préoccupations diverses, passionnées ou banales,- on sent qu’il y a cela qui de- meure, et à quoi l’on ne songeait pas, et l’on se sent tout heureux de la décou- verte. Puis on revient avec une impression de solitude, de diminution. Temps pluvieux. ciel gris. – L’Ingénu. EST LA LOI -? En 1886, à l’époque de la loi sur la laïcisation de l’enseignement primaire, il y avait en France 10,307 écoles de filles occupées par les congréganistes. Depuis lors, c’est-à-dire après douze années, il reste encore plus de six mille de ces écoles occupées par 8,350 congréga- nistes. On se demande, ep vérité, dans quellepériode éloignée la laïcisation, votée il y a plus de douze ans, pourra devenir enfin un fait accom- pli. Il est vrai que, pour 4,000 de ces écoles, les aliments étant la propriété des congrégations, la construction de noutêaux bâtiments entraî- nerait une dépense de 68 millions. Mais il con- vient’de remarquer que la loi n’exige pas la construction de nouvelles écoles, puisqu’elle autorise la location d’immeubles pour cet usage. D’autre part, si la dépense totale ne peut s’effectuer en une seule année, il est facile de la répartir sur plusieurs annuités. Ne faire figurer au budget pour cette dépense aucun crétit ou seulement un crédit dérisoire, c’est vouloir systématiquement entraver l’exécution d’une loi républicaine de première nécessité. Il y a encore un autre côté de la question qu’il importe de mettre en lumière. Il ne faut pas oublier, en effet, que, parmi les 6,000 écoles de filles à laïciser, il y en a 2,0C0 qui sont installées dans des bâtiments appartenant aux communes. Or, pour ces écoles, la laïcisation ne coûterait rien au point de vue des constructions. Il n’v a donc aucune bonne raison, en cette espèce, à opposer ô l’application, sans délai, de la loi de laïcité. L’atermoiement coupable qui dure depuis bientôt treize ans est une honte pour la Répu- blique. Il est temps de le faire cesser, surtout en présence du mouvement aigu de réaction cléricale suscité par les congrégations et de leur envahissement de plus en plus inquié- tant. , 1 ÉCHOS Observations météorologique: Température la plus basse à 8 heures matin, 10 4 au-dessous de o La plus élevée du jour 2 heures soir. 4» 7 au-dessus de o Temps Probable pour aujourd’hui : Pluvieux. MW/WWi PETIT CARNET HIER. – Le dossier secret a été apporté hier à la Cour de cassation par le général Chamoin, accompagné du capitaine Cuignet. AUJOURD’HUI. – Clôture des engagements volontaires. – Clôture, à minuit, de la liste de conscription de l’arrondissement ou de la commune. – Pour déménager le 15 avril pro- chain donner congé avant midi. Deibler (Louis-Antoine-SLanislas) aura été bourreau titulaire pendant vingt-trois ans. Il est né à Dijon le 12 février 1823. Sa femme, Rose-Victorine Raseneuf, fille de « Monsieur d’Alger » est morte il y a deux ans. La nouveau bourreau, Anatole-François-Jo- seph Deibler, Cf;t né le 29 mars 1863 à Rennes. Il est le seul enfant d’exécuteur des hautes œuvres qui ait fait son service militaire. Tous les lutres, et notamment les trois fils de M. Roch, prédécesseur de Deibler, ont été dis- pensés de leur service militaire et l’un d’eux est actuellement établi chapelier dans le quar- tier du faubourg Saint-Antoine. Terminons en disant, que jusqu’à sa mort, M. HNN,.,.,. PLUM-PUDDING ROYAL Que nos lecteurs aient ou nom de la sympa- thie pour le plum-pudding, ils liront peut-être avec intérêt quelques renseignements sur le plum-pudding préparé pour la reine d’Angle- terre et servi sur la table des hôtes du châ- teau d’Osborne dans la soirée de dimanche. Pour élaborer cette pâtisserie monumentale, cinq cuisinières ont été employées pendant une semaine, à raison de cinq heures par jour, au nettoyage de plus de cent kilogram- mes de fruits conservés, amendes, raisins de Corinthe, angélique, cédrats -et raisins de Ma- laga. Le tout a nécessité l’emploi de : cinquante kilogrammes de graisse de bœuf, cinquante kilos de farine, vingt-huit kilos de sucre de candi, quatorze livres de ; sucre, deux cents œufs et dix bouteilles de vieille eau-de-vie de Cognac. Le royal plum-pudding a été entièrement débité dimanche avant dix heures et a suffi (j’te crois) au dessert de 245 convives. t~t UN CONSCRIT PEU ORDINAIRE Sur les listes de recensement de la classe 1898 de la commune de Morteau (Doubs) va figurer le nom d’un conscrit peu ordinaire. C’est celui d’un chef de bataillon du 61° régi- ment d’infanterie à Privas, M. Ganache, qui avait été omis sur la liste do la classe 1869, à laquelle il appartenait. Le commandant Ganache se propose d’aller lui-même tirer son numéro. UN PEU DE STATISTIQUE Une revue de statistique – suédoise, s’il vous plait.;. nous fournit quelques indications intéressantes sur. le téléphone. Il y a vingt et un ans que les premiers fils téléphoniques furent posés aux Etats-Unis. Les Etats-Unis paraissent toujours tenir la tête ; en 1896, on y comptait 772,627 appareils, et 1,296,665 kilomètres de fils. A la même date, l’Allemagne avait 151,101 appareils, et un ré- seau de 236,712 kilomètres ; les îles Haw^ï, 170 appareils et 340 kilomètres de réseau, et la Roumanie arrivait bonne dernière avec 73 ap- pareils et 232 kilomètres. En France, nous possédions, en 1894, 27,736 appareils et 101,754 kilomètres. Si on cherclie le rapport entre le nombre des appareils et le chiffre de la population, l’ordre de la classification change du tout au tout : la Suède passe au premier rang. Le Japon, lui, est bon dernier. Q’est peut-être fait pour surprendre. WWW* UN VIEIL ÉPOUX M. Joseph Mac Gee, d’Ypsilanti (Michigan), a cent-dix ans. C’est Un belâge. Et M. Joseph Mac Gee est le premier de cet avis puisqu’il n’hésite pas à se remarier pour la quatrième fois; il épouse une femme de cinquante ans. Malgré son grand âge, Mac Gee se porte bien; il a l’ouïe fine et la vue très bonne, au point qu’il se passe encore de lunettes. Il prétend n’avoir jamais fumé ni chiqué. Extraordinaire vraiment pour un neveu de l’oncle Sam ! v~ MOT DE LA FIN Dans un café. Un consommateur au garçon, avec humeur : – Eh bien? Voilà une heure que j’at- tends mon cognac! Le garçon souriant : – De quoi vous plaignez-vous ? Pen- dant que vous attendez, votre cognac vieillit. Passe-Partout. LA CLASSE 1898 Le tirage au sort en 1899 Le préfet de la Seine, de concert avec l’auto- rité militaire, vient de fixer comme suit la date des opérations du tirage au sort pour les vingt arrondissements de Paris et les vingt et un cantons suburbains : * Arrondissements de Paris. 1er arrondisse- ment, le lundi 23 janvier. – 2″, mardi 24, – 3′, mercredi 25. – 4% jeudi 26. – 5e, vendredi 27. – 6’j samedi 28. – 7e, lundi 30. – 8% mardi 31. -10*, jeudi 2. – H., vendredi 3, – 12-, samedi 4. – 13e. lundi 6. – 14% mardr7. – 15′, mercredi 8. – i6., jeudi 9. – 17», vendredi 10. – 18* lundi 13. – 19-, ven- dredi 17. – 20′ samedi 18. Le tirage au sort aura lieu à la mairie de chaque arrondissement, sauf pour le 1er et le 8« arrondissements. Les conscrits de ces ar- rondissements tireront au sort à la mairie du 4e arrondissement. L’heure du tirage au sort a été fixée à midi pour les 11″ et 18* arrondissements et à une heure pour les autres arrondissements. -Arrondissement de Saint-Denis. – Auber- villiers lundi 23 janvier, Levallois-Perret mar- di 24, Courbevoie mercredi 25,. Boulogne jeudi 26, Asnières vendredi 27, Noisy-le-Sec samedi 28, Pantin lundi 30, Neuilly mardi 31, Puteaux mercredi 1″ février, Clichy jeudi 2, Saint-De- nis vendredi 3, Saint-Ouen lundi 6. Arrondissement de Sceaux. – Cliarenton le mardi 7 février, Ivry mercredi 8, Vanves jeudi 9, Villejuif vendredi 10, Sceaux samedi 11, Saint-Maur lundi 13, Nogent-sur-Marne jeudi 16, Vincennes vendredi 17, Montreuil same- di 18. Le tirage au sort aura lieu à dix heures du matin à Asnières et Vincennes, et à deux heu- res dans toutes les autres communes. INCIDENT AU SIAM Collision entre Français et Siamois * Londres, 30 décembre. – Une note commu- niquée aux journaux dit que le secrétaire an- glais de la légation siamoise à Londres an- nonce qu’une enquête est faite actuellement au sujet de l’incident qui se serait produit ré- cemment dans le Luang-Prabang, entre une troupe de Siamois et l’escorte d’un agent fran- çais. J Le secrétaire ajoute que la Légation a toute- fois été informée qu’il est vrai qu’une collision s’est produite vers la fin du mois dernier en- tre un poste de Français en armes et la police siamoise. L’endroit où la collision s’est pro- duite n’est pas exactement connu. La légation siamoise ne croit pas qu’aucun soldat ou agent de la police siamoise ait ja- mais pénétré dans la zone de 25 kilomètres sur la rive droite du Mékong. Si le cas s’était produit, c’eût été certainement contre les or- dres exprès du gouvernement siamois. TEMPETES ET OURAGANS Navire en détresse. – Moulin à vent em- porté. trouville, 30 décembre. – Le canot Brancy, de la Société centrale de sauvetage des nau- fragés, sorti au secours du canot Eugène- Arthur. sombré sous voiles, en vue de Trou- ville, a réussi à sauver un des deux hommes de l’équipage qui s’était réfugié dans la mâ- ture. Brest. 30 décembre. – La tempête redouble d’intensité, le vent souffle en rafales. Par suite de la grosse mer, le paquebot ^nvordia, des Chargeurs réunis, attendu ce matin à Brest pour prendre une compagnie d’infanterie de marine pour le Sénégal, n’a pu quitter Cherbourg hier. Un grand steamer, la Ville-d’Arras, a eu sa pontée enlevée par la mer. Il a relâché à Brest. AngeJ’ftt 30 décembre. – Une violente tem- pête s’est abattue sur Angers et les environs. Aux Ponts-de-Cé, un accident bizarre s’est pro- duit. Un moulin à vent situé près du château de M. Bessonncau, a été enlevé par la tempête et projeté sur une maison située en bas du coteau, dont il a crevé la toiture. Il y a eu une panique indescriptible. Le meunier,La Lanterne Paris 1877, heureuse- ment, était hors du moulin; il a été seulement contusionné par la chute d’une des ailes. L’INFLUENZA Rassurez-vous; ce n’est pas chez nous qu’elle règne : c’est en Amérique. Le Nouveau-Monde avait, il y a quelques années, échappé à l’épidémie qui sévit avec tant de force dans la vieille Europe. C’est son tour aujourd’hui. Le télégraphe nous annonce que l’influenza fait, depuis plu- sieurs jours, de nombreuses victimes à New-York. M. Mac-Kinley paie, en ce mo- ment, tout comme un autre, son tribut à la maladie, et l’amiral Sampson, le héros de la guerre hispano-américaine, tousse et crache jour et nuit. Vous vous rappelez combien, soudaine- ment, dans les premiers jours du mois de décembre 1889, éclata à Paris le fléau et vous n’avez pas oublié sa marche rapide. L’influenza, ou fièvre dengue, se mani- festa d’abord à Pétersbourg. Elle gagna de là Berlin, puis Vienne et vint enfin se réfu- gier à Paris. – Les premiers atteints furent les employés d’un de nos grands magasins. Une com- mission d’enquête fut nommée pour re- chercher les causes de l’épidémie, attribuées dès le principe, à mile causes étrangères. M. Brouardel, doyen de la Faculté de méde- cine, faisait, si j’ai bonne mémoire, partie de cette commission qui, en fin de compte, déclara qu’il s’agissait de la vulgaire grip- pe. C’était, en réalité, bien autre chose, – la grippe n’élant point contagieuse. Presqu’en même temps que chez les em- ployés du grand magasin, l’influenza cau- sait de sérieux ravages dans le personnel du poste central des postes et télégraphes, rue de -Grenelle, et parmi A les élèves de I Ecole polytechnique, tirer, en quelques jours, l’épidémie se propageait avec une terrifiante rapidité à travers Paris. Les symptômes consistaient en une cour- bature générale, une prostration intense, sans rapport avec les phénomènes fébriles ;de la grippe (je cite les propres paroles pro- noncées par le docteur Navarre au Conseil municipal, lors de l

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