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Fini les traditionnels joystick et les casques-écoutes, aujourd’hui le passionné de jeux vidéos doit être plurimédia,mercurial vapor pas cher. Un PC ne suffit plus à son épanouissement,mercurial nike, il doit également se doter d’une connexion internet, avoir à portée de main son GSM,g star pas cher, et traquer les journaux à la recherche d’un indice. Avec l’apparition des ARG,discount g star, les alternatives reality games, les joueurs ne se contentent plus de jouer le rôle d’un avatar, ils jouent leur propre rôle. Immersion,louis vuitton moins cher, interactivité et interaction sont les maîtres mots.
Les “ARG”, comme on dit dans le jargon multimédia,http://gstar2013.vetementmagasins.info, sont des jeux en réalité alternée. C’est cette notion de “réalité” qui fait toute la différence. Ici on est loin des traditionnels jeux de rôle, comme Donjons et Dragons, qui à côté paraît quelque peu “has been”,g star 2013. C’est encore différent des jeux en ligne massivement multijoueurs (ou les MMORPG pour les connaisseurs), comme le très populaire World of Warcraft. Il ne s’agit plus seulement de prendre la peau d’un personnage existant, ni de créer un avatar,g star raw, mais bel et bien de s’infiltrer au sein du jeu,adidas football comics adebayor. En effet,lunette chanel prix, contrairement aux jeux vidéos traditionnels, les ARG reposent sur une multitude de supports médiatiques. C’est cette nouvelle dimension qui en fait toute son originalité,g star. Le jeu de piste se transforme en une véritable chasse au trésor grandeur nature. Les joueurs sont sollicités de différentes façons. Une fois intégrés dans le jeu, ils doivent se lancer dans une traque aux indices sur Internet,sacs louis vuitton pas cher, dans la presse,g star moins cher, ou sont même informés directement sur leur téléphone ou par courrier,lunettes chanel, comme le montre l’illustration. En ce qui concerne le web,discount g star, les jeux ARG, mettent à disposition des “gamers” ,de “faux blogs” ou sites où chacun doit résoudre une énigme ou un cryptogramme.
Des jeux de société aux jeux réalité
Comme cité plus haut,chanel pas cher, ces jeux s’inspirent directement de modèles existants comme Donjons et Dragons, un jeu de société dont les joueurs sont les héros, ou de fiction comme le long-métrage The Game,louis vuitton pas cher, où Michael Douglas se retrouve malgré lui pris dans un jeu de piste très “réel”. Sa propre vie prend des allures de conspirations. Partis de là, les créateurs se sont alors activés dans la production de jeux vidéos qui vont au delà de la simple distraction, au delà même de la fiction,g star raw jeans, et ont décidé d’y mêler la “vraie vie”.
En France Eric Viennot est l’un des pionniers en la matière. En 2003, il lance un véritable phénomène, avec son jeu In Memoriam, vendu à 300 000 exemplaires. Un véritable thriller grandeur nature qui plonge le joueur dans un univers qui dépasse la fiction. Bien que des films comme le projet Blair witch l’ait mis sur la piste,Les transmédias nous transportent dans les jeux vidéos, sa véritable inspiration provient d’une recherche plutôt atypique: “J’ai commencé à travaillé sur le concept en 1999,Les transmédias nous transportent dans les jeux vidéos. A l’époque personne ne parlait encore d’ARG. L’idée est née d’une expérience personnelle. En recevant un CV par e-mail j’ai tapé le nom d’une personne dans Google et je me suis retrouvé sur des sites confidentiels. J’avais l’impression d’être un hacker ! Excité par la curiosité, je me suis pris au jeu et j’ai surfé ainsi pendant presque deux heures pour découvrir d’autres informations sur cette personne. Elle avait en fait un homonyme et travaillait au CNRS. Je me suis dit ensuite qu’en scénarisant cette expérience fascinante d’enquête sur le net, cela pourrait donner une idée de jeu vidéo on-line. La sortie du film Blair Witch Project et de sa formidable campagne de buzz utilisant le net a été aussi une source d’inspiration. Sont apparus ensuite les premiers ARG, notamment The Beast autour du film AI de Spielberg. Mais le concept d’In Memoriam, même s’il peut s’apparenter à un ARG, est quand même assez différent.”
In Memoriam: un transmedia par excellence
En effet, In Memoriam est une véritable révolution dans l’aire du jeu vidéo. A peine commence t-on la partie qu’on se retrouve mêlé à une enquête policière plus que troublante. Un tueur en série , surnommé “le Phoenix” s’amuse à chasser ses victimes sur internet. Comme tout serial killer il fait de ses meurtres de véritables trophées. Plutôt que d’en faire un journal ou un album photo, il relate ses actes dans un jeu sur CD-ROM qu’il envoi à la police. Celle-ci se trouvant déconcertée devant une telle démarche, décide de faire appel à des joueurs, familiarisés dans l’univers du jeu piste : “Le fait d’inscrire le jeu dans la réalité, de surfer sur cette confusion entre fiction et monde réel. Dans le cadre d’un thriller ésotérique comme In Memoriam cela donne au joueur le sentiment d’enquêter sur de vrais faits divers, de participer directement à l’enquête. Cela augmente considérablement le sentiment d’immersion du joueur et les émotions d’empathie, de peur, de suspens qu’il peut ressentir”, nous explique Eric Viennot, créateur du jeu,Les transmédias nous transportent dans les jeux vidéos.
Et pour susciter de telles émotions, les créateurs n’y sont pas allés de main morte. Des jeux comme In Memoriam répondent entièrement à la définition du transmédia, dans la mesure où il se joue simultanément sur différents supports, allant du web à la téléphonie en passant par le cinéma. En effet, de véritables scènes ont été tournée afin d’être intégrées au jeu. Dans le cas d’In Memoriam, ça va encore plus loin. Même des médias de référence se sont prêtés au jeu: “Libération avait accepté de glisser de faux articles sur son site mais avec certaines précautions déontologiques : par exemple, ces articles ne pouvaient être trouvés qu’en tapant certains mots clés liés au jeu dans le moteur du site. En aucun cas un lecteur ne pouvait tomber dessus par hasard depuis un moteur de recherche par exemple. Si c’était le cas, les articles portaient alors la mention “Ceci est une fiction””.
Une fiction certes, mais dans un univers où la frontière entre la réalité et le jeu tend à disparaitre, il reste à craindre que l’extraordinaire prenne le pas sur l’ordinaire. Pourtant, ce genre de fiction fascine le public, et a encore de beaux jours devant elle. Reste à savoir si c’est le joueur qui s’est importé dans le jeux vidéo ou si ce dernier s’exporte dans la réalité. Pour Eric Viennot, ce n’est pas le cas dans In Memoriam: “il y a effectivement un risque si le joueur ne sait pas qu’il est dans un jeu. Ça peut être le cas dans certains ARG qui entretiennent volontairement cette confusion. Ce n’est pas le cas dans In Memoriam qui créé un procédé narratif indiquant clairement au joueur qu’il est dans un jeu ou dans une fiction. On sait quand on entre dans l’espace du jeu qu’il y a un risque de confusion ; on devient conscient de ce risque et donc on en limite les dangers”.articles connexes:
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