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http://sacslouisvuittonfr.webs.com/La dernière rencontre des Entretiens de l a eu lieu vendredi 25 mars dans les locaux de l Il s de poursuivre la réflexion sur «les transformations des modèles économiques des médias et leur impact sur la production de l «Rédactions du futurs »,bijoux chanel, tel était le thème de cette journée consacrée à l des rédactions et à l des pratiques journalistiques. Si les discussions de la matinée ont bien porté sur ces questions à travers des témoignages de journalistes de la presse«traditionnelle» et des médias dits «pure player »,Chaussures Louis Vuitton, les discussions de l ont porté, quant à elles,sac chanel, sur les pratiques des journalistes blogueurs.

Je ne reviendrai ici que sur les deux premiers ateliers,Lunettes Louis Vuitton, ceux de la matinée. Les journalistes qui se sont succédé à la tribune représentaient des médias très différents (d plate-forme de blog, jusqu la RTBF, en passant par Slate ou Lepost). En matière d des rédactions ou d de travail, les contrastes étaient donc forcément importants. Parmi les intervenants, la nouvelle génération de journalistes – celle des pure player et de la culture web – était bien représentée,Louis Vuitton Pas Cher, même si, lors du 2e atelier, Benoit Raphaël (ex-Lepost) paraissait bien seul face aux journalistes des «vieux médias»,Sacs Louis Vuitton. Les témoignages de Johan Hufnagel (Slate),sac chanel pas cher, de Régis Confavreux (Owni),sac chanel, ou de Philippe Couve notamment ont offert un bon aperçu des modes d et des pratiques qui ont cours au sein de ces jeunes structures portées sur l (technique, éditoriale et commerciale),Louis Vuitton Pas Cher. Il faut souligner que dans ce qui a été dit beaucoup de choses faisaient écho aux travaux de recherche sur le journalisme et la presse en ligne,sac chanel. Après un rapide tri dans mes notes, j regroupé en 3 parties quelques-unes des grandes caractéristiques des rédactions web et quelques tendances observables :

Dans le web, généralement, les effectifs sont réduits et les rédactions de petite taille. Bien sûr, il faudrait introduire un peu de nuance en distinguant les grosses machines de presse qui ont les moyens de mobiliser des ressources pour leur secteur web,sac pas cher, et les pure players qui ne disposent que de faibles moyens,Lunettes Louis Vuitton. Mais même les plus importantes équipes web en terme d ne peuvent rivaliser avec celles de la presse papier (35 journalistes pour le webcontre 280 pour le print au Monde),chanel pas cher. Certes,lunettes chanel, il y a bien eu une période d avant l de la «bulle Internet» en 2001, au cours de laquelle des titres de la presse française ont beaucoup investi et misé sur des rédactions web pléthoriques. Mais depuis cette parenthèse faste,lunettes chanel, aucun média web,Chaussures Louis Vuitton, qu s de pure player ou de sites adossés à un titre, ne dispose véritablement de «gros effectifs», comme le rappellent Charon et Le Floch dans leur dernier ouvrage (La presse en ligne, La découverte,Chaussures Louis Vuitton, 2011*). La faiblesse des effectifs n sans doute pas étrangère à l de hiérarchie très marquée,chaussures pas cher. La culture organisationnelle propre au web n est sans doute pas pour rien non plus que l songe à l «hacker» des pionniers de l ou à l «start-up» des néo-entrepreneurs de la «nouvelle économie» ! Il ne faudrait toutefois pas en conclure que la hiérarchie est absente des rédactions web. Dans un extrait de document audiovisuel produit pour la chaîne LCP et projeté lors du premier atelier, on a pu entendre Nicolas Voisin d défendre cette «idée de faire travailler 2,Louis Vuitton Pas Cher, 3,lunettes chanel, 4 personnes par article pour produire de augmentée ». Le travail en équipe permettrait notamment de mobiliser des compétences nécessaires à la réalisation de «produits» d riches et originaux,Rédactions du futur, comme c le cas dans la sphère du data journalism,Sacs Louis Vuitton. Cela nécessite une disposition d et une souplesse dans l du travail qui entrerait en contradiction avec la culture organisationnelle des grands médias traditionnels,Sacs Louis Vuitton. Plusieurs interventions ont en effet pointé la «lourdeur» des «grosses structures de presse», lourdeur qui ferait obstacle à l de nouvelles manières de travailler en équipe malgré les tentatives de restructuration autour du principe du « bimédia » ou « plurimedia ». De l côté, décrivant le fonctionnement du nouveau «desk numérique» du Monde, dans lequel une dizaine de journalistes-éditeurs travaillent à enrichir,chanel pas cher, pour l web,Lunettes Louis Vuitton, les articles issus du print,chanel pas cher, Didier Pourquery émet un jugement sévère à l de cette nouvelle culture du journalisme sur le web, et des expériences de rédactions dites «intégrées». Pour lui,sac chanel pas cher, «mettre sur un même plateau des journalistes différents, intégrer des métiers différents,sac chanel pas cher, des savoir-faire différents, c uneutopie brutale qui ne marche pas ».

Le fait de travailler en équipe n pas incompatible avec le principe de polyvalence. Sur le web, la polyvalence est plus souvent la norme que l Mais, il semble que pour beaucoup de journalistes web, la polyvalence soit plus souvent associée au travail bâclé, à un faible niveau de compétence et à des conditions de travail dégradées. Dans l de certains, échaudés par le vif débat sur les «forçats du web»**, insister sur le phénomène du multitasking dans le journalisme web, assez bien imagé par l «journaliste shiva », revient à déformer la réalité. Aussi, la figure du journaliste «multitâche» capable de savoir un peu tout faire, envoyé sur le terrain bardé de matériel technique, et sommé de faire le maximum en un temps réduit, apparaît comme un contre-modèle et exerce un effet repoussoir. Johan Hufnagel de Slate préfère évoquer la culture du «do it yourself », et de ces journalistes «bidouilleurs», agiles, curieux et qui n pas à « toucher à tout » dans le but d le traitement de l Selon lui (et Philippe Couve), la figure positive du journaliste «hacker» incarnerait bien mieux la culture journalistique du web ainsi que la démarche des médias pure-player qui tentent de fonctionner comme des laboratoires où s des formes originales de journalisme. Ces laboratoires bien trop rares en France mais dont on s à dire qu seraient nécessaires. Avec le tournant du Web collaboratif (ou Web 2.0), les médias ont dû prendre en considération une demande sociale croissante de participation au processus d Une nouvelle génération de médias pure player est apparue en s sur le thème de la participation et sur le modèle de l (user generated content). Dans le même temps, les médias traditionnels ont accepté de partager davantage leur expertise avec des non-journalistes et ont mis en place des dispositifs encourageant la participation sous ses multiples formes (blogs d commentaires d appels à témoignages, sondages et recommandation, etc.). Dans un contexte où les rapports entre le journaliste et son public mais aussi entre le professionnel de l et l doivent nécessairement être réinterrogés, des pratiques nouvelles émergent.

La plupart des rédactions web ont constitué un réseau dense de collaborateurs extérieurs qui interviennent à plusieurs niveaux du processus de production de l A Slate, une trentaine de contributeurs réguliers sont sollicités selon les besoins de l par le petit noyau de journalistes professionnels qui se tournent vers les pratiques du crowdsourcing. Pour Benoît Raphael qui estime que l a dépassé le débat sur la concurrence entre «journalistes citoyens » et journalistes professionnels, le fait de pouvoir s sur un bon réseau de contributeurs et d en contact rapidement avec des «témoins citoyens» de l (via notamment les réseaux sociaux), permet au journalisme web de «gagner en puissance et en qualité». La participation peut également prendre une autre dimension lorsque des contributeurs réguliers de médias web sont autorisés à se mêler, dans une certaine mesure, à la cuisine interne d rédaction. Des rédactions web ont en effet mis en place des conférences de rédaction participatives auxquelles sont conviés les contributeurs extérieurs. C le cas à Slate, à Rue 89 et dans plusieurs autres rédactions web sur lesquelles a enquêté récemment Philippe Couve co-auteur du rapport «Nouveaux modèles économiques et questions de déontologie ». La participation touche ainsi au processus d lui-même et s au coeur du process journalistique.

La question des limites du modèle participatif est également ressortie des discussions. D ont questionné les dangers du modèle de l en rappelant que des médias sont tentés de faire travailler gratuitement (ou presque) des personnes extérieures au média. L du Huffington Post a été cité pour illustrer les dérives possibles de formules éditoriales basées sur l de contenu, comme c la cas, partiellement, à Owni. Dans un contexte économique difficile, il ne faudrait pas en effet que le participatif devienne l facile pour tirer les coûts vers le bas en instrumentalisant et précarisant davantage les producteurs d Avec l de nouveaux acteurs de l ces «usines à contenu » et autres plateformes participatives, plane le spectre du journalisme low cost, vecteur d information de piètre qualité.

livre est disponible à la bibliothèque de l s d débat qui a suivi la publication dans le Monde daté du 25 mai 2009, d article de Xavier Ternissien titré les forçats de l . Beaucoup de journalistes Web ne se sont pas reconnus dans le portrait qui était fait d et l fait savoir, en utilisant notamment leurs blogs et les réseaux sociaux.http://sacvuitton2013.webs.com/

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